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La diphtérie
 
Cette maladie est due à la bactérie Corynebacterium diph-teriae, qui se propage à travers les sécrétions nasales, la gorge ou la peau, et elle concerne particulièrement les jeunes enfants de 1 à 8 ans. La diphtérie n'a jamais touché plus de 7 % des enfants. Après une période d'incubation qui dure entre deux jours et une semaine, elle se présente sous forme d'une angine à fausses membranes et si ces membranes gagnent le larynx, elles déclenchent une toux caractéristique, appelée croup, qui peut asphyxier les bébés. Les formes aiguës de la maladie cèdent rapidement aux antibiotiques.

La maladie touche seulement les populations pauvres, sans hygiène et alcooliques. C'est le cas de la Russie où la maladie est en recrudescence.

La plupart des études ont conclu que 90 % des adultes sont naturellement immunisés. Cependant, le taux de vaccination n'a jamais été suffisant pour expliquer officiellement pourquoi la diphtérie a disparu. Comme pour le tétanos, le vaccin neutralise la toxine, mais ne prévient pas l'infection.

LE VACCIN
Le vaccin, obligatoire, est préparé à partir de la toxine sécrétée par le bacille et détoxiquée grâce au formol. Son action est renforcée par de l'hydroxyde d'aluminium, adjuvant de l'immunité qui augmente la production des anticorps.

Comme pour le tétanos, c'est en janvier 1938 que fut votée l'obligation vaccinale contre la diphtérie. Dès 1939, on a constaté de multiples effets secondaires dramatiques de la vaccination, et quelques députés s'élevèrent contre cette obligation. Aussi, le 15 juin 1939, Marcel Boucher présenta à la Chambre une proposition de loi abrogeant la vaccination antidiphtérique obligatoire, mais le décret du 24 novembre 1940, signé par le maréchal Pétain sur avis conforme de l'Académie de Médecine, fit de cette obligation une loi d'État.

Le vaccin est-il efficace ?
Dès 1923, le Dr K. R. Morre avait remarqué que la diphtérie avait autant régressé en Australie dans les localités non vaccinées que dans celles où les vaccinations avaient été recommandées. Son étude a paru dans le Bulletin de l’office intérieur d'hygiène publique en 1926. Depuis cette époque, de nombreuses observations basées sur les chiffres fournis par l'OMS ont montré une décroissance identique de la diphtérie en Allemagne, en Hongrie, en Suisse, en Pologne et aux États-Unis. Lyon médical du 23 août 1953 titrait : "De l'effondrement de la diphtérie sans vaccination en Allemagne occidentale et au Japon".

Entre 1944 et 1952, la diminution des cas de diphtérie fut particulièrement spectaculaire. Au Japon, en 1950, à la suite de pénurie de vaccins, le nombre des enfants vaccinés resta très inférieur à celui des non vaccinés. Pourtant le déclin de la maladie fut spectaculaire, de 11 à 15 fois moins de morbidité et de mortalité.

Quant à la France, de 1945 à 1950, les décès sont tombés de 1 839 à 121 chez les enfants de 1 à 14 ans (vaccinés) et de 517 à 34 chez les moins d'un an (non vaccinés), soit une baisse de 93 % dans les deux cas. "Si c'était l'anatoxine qui, chez ces derniers, était cause de l'effondrement de la diphtérie, ce déclin n'aurait pas dû se produire chez les enfants de moins d'un an, puisqu'ils n'étaient pas vaccinés. En d'autres termes, les résultats de la non vaccination ont été aussi "spectaculaires" que ceux de la vaccination", remarquait Fernand Delarue (Cf. L’intoxication vaccinale, Le Seuil, 1977).

La décrue naturelle de la diphtérie est inscrite au crédit de l'action vaccinale, alors qu'il s'agit d'un phénomène spontané de régression épidémique. Les années 1938 à 1941 furent des années de crise épidémique, mais ensuite, jusqu'à 1981, on observe une décrue de la maladie dans tous les pays d'Europe, qu'il y ait vaccination ou pas.

Ainsi, en Ecosse, sans aucune vaccination, la maladie est passée de 10 000 cas en 1945 à 100 cas en 1960. En Allemagne pendant la dernière guerre, la vaccination est devenue obligatoire et l'incidence de la maladie est passée de 30 000 cas en 1926 à 153 000 cas en 1945. Après la guerre, la vaccination a été abandonnée pour des raisons économiques et les 153 000 cas sont tombés à 20 950 en 1952. Dès 1960 le nombre de cas était devenu négligeable.

En Norvège, la diphtérie a décru de 99,6% entre 1919 et 1939, passant de 16 000 cas à 54 cas. Mais en 1941, sous l'occupation allemande, la vaccination devint obligatoire et en 1943, les cas s'élevaient à 23 000, soit 400 fois plus. La maladie a régressé de la même manière en Suisse sans aucune vaccination. D'autre part, en 1938, la vaccination devint obligatoire en Hongrie et, en 1940, les cas avaient augmenté de 35 %. (cf. http ://archives.tcm.ie/irishexaminer/2003/05/08/)

Mais en France, si la maladie a connu la même diminution, c'est "essentiellement grâce à la vaccination".

Le ministère de la Santé de Chicago signalait en 1969 une épidémie de diphtérie, dont 37,5 % des malades avaient été vaccinés.

Comme l'indiquait le 20 février 1954 le Journal de médecine de Lyon, l'étude la plus complète sur l'incidence de la vaccination antidiphtérique a été faite la même année par le Pr Robert Rendu. "[...] Comme cette régression "spectaculaire" a plus ou moins coïncidé avec l'extension de la vaccination dans tous les pays civilisés du monde, on a en a conclu que c'était l'anatoxine qui avait fait reculer la diphtérie."

Déjà, en 1944, le Pr. Ramon affirmait que 10 % des vaccinés étaient encore réceptifs à la diphtérie alors que le Pr. Rendu
reconnaissait que 90 % des enfants sont naturellement réfractaires à la maladie.

Dans Impact médecin hebdo du 13 octobre 1995, le Pr. Michel Rey, auteur de l'ouvrage Vaccinations, constate que la protection conférée par la vaccination dure moins longtemps que l'immunité naturelle et que la protection n'est plus que de 50 % dix ans après la vaccination. Il confirmait alors que 90 % des adultes sont naturellement immunisés avant d'être vaccinés.

Les effets indésirables
Dès 1932, le Dr Chavanon avait écrit La diphtérie, traité de thérapeutique et immunisation, ouvrage très pertinent sur la diphtérie, dans lequel il dénonçait les dangers de l'anatoxine. Pour sa part, dans les années 50, le Pr. Tissot avait alerté l'opinion sur les dangers du vaccin antidiphtérique dans son petit recueil intitulé La Catastrophe des vaccinations obligatoires. Ils ne furent pas écoutés, mais leurs observations et leurs critiques n'ont rien perdu de leur actualité.

Lorsque la vaccination contre la diphtérie commença en 1895, entre cette année et 1907, 63 249 cas de diphtérie furent traités avec l'antitoxine. Plus de 8 900 d'entre eux moururent, soit 14 %. Sur les 11 716 cas qui ne furent pas traités pendant la même période, 703 décédèrent soit 6 %.

En 1919, au Texas, cette vaccination rendit 60 personnes très malades et en tua 10 ; en 1924, elle tua 25 personnes à Bridgewater, dans le Connecticut et 20 autres à Concord, dans le New Hampshire. (http ://archives.tcm.ie/irishexaminer/ 2003/05/08/story).

Le New York Press du 26 janvier 1909 a publié un rapport de W.B. Clark qui signale : "Le cancer était pratiquement inconnu jusqu'au début de la vaccination antidiphtérique. J'ai étudié 200 cas de cancer et je n'en ai jamais vu chez une personne non vaccinée."

En 1948, le Japon arrêta une campagne vaccinale à la suite d'une quarantaine d'accidents vaccinaux mortels (cf. M. Komi-nami in Tokyo médicine journal de septembre 1952-janvier 1953).

Par un phénomène de transfert ou de métamorphose des germes, des épidémies de poliomyélites ont été directement liées à la vaccination antidiphtérique. Vers la fin des années quarante, on dénombra en Angleterre de nombreux cas de poliomyélite après l'injection du vaccin antidiphtérique : 50 enfants furent admis au Guy Hospital de Londres, 65 dans les Midlands et 40 à Saint-Pacras, ce qui mena à interdire le vaccin dans ce pays en avril 1950. Et sur 1308 cas de paralysie, survenus en Angleterre et au pays de Galles à cette époque chez des enfants âgés de six mois à deux ans, 170 cas étaient liés à une injection antidiphtérique.

Parlant des vaccins contre la diphtérie et la variole, le Dr Duperrat, de l'hôpital Saint-Louis à Paris, a déclaré qu'ils "provoquaient une explosion de leucémie" et en 1994, la revue Prescrire (n° 142, p 445, 1994) a fait état des dangers de la vaccination antidiphtérique.

Comme pour le tétanos, le chlorure de magnésium fait merveille dans les cas de diphtérie.

 



 


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