Le tétanos est provoqué par
le bacille Clostridium Tetani, découvert en 1884 par Nicolaïer.
Cette bactérie, répandue dans le sol et les matières
fécales, est anaérobie (c'est-à-dire qu'elle
ne peut se développer qu'en l'absence d'oxygène) et
elle secrète une toxine qui se diffuse dans le corps par voie
sanguine, lymphatique et nerveuse. La période d'incubation
est en général d'une semaine, mais peut être
plus courte.
On nous affirme que toute plaie, si minime soit-elle, expose
au risque de tétanos, ce qui est faux. En général, la
maladie succède à une brûlure ou une plaie profonde,
souillée de terre, et surtout non aérée, car
pour déclencher la
maladie, il faut absolument que les spores tétaniques se trouvent
dans un milieu anaérobie, c'est-à-dire privé d'air.
La multiplication bactérienne du tétanos ne peut
se faire clans des tissus sains normalement oxygénés,
car la présence d'oxygène dans les tissus vascularisés
entraîne instantanément la mort des bactéries.
Il est donc impossible de trouver le bacille du tétanos dans
les tissus normaux, bien irrigués.
C'est pour cette raison que la plupart des piqûres ou blessures
septiques n'entraînent pas la maladie, mais que le tétanos
menace davantage les gens âgés, car leurs tissus sont
parfois mal vascularisés, nécrosés, atteints
de phlébite.
Quant au tétanos néonatal qui frappe le nouveau-né,
essentiellement dans les pays pauvres, il est dû au manque
d'hygiène ombilical à la naissance.
La maladie n'est pas contagieuse, elle ne se transmet donc pas
par contact d'individu à individu, et, contrairement aux autres
maladies infantiles, elle n'est pas immunisante. C'est une maladie à déclaration
obligatoire.
Dans son ouvrage La catastrophe des vaccinations obligatoires,
le Pr. J. Tissot, savant authentique comme il y en avait tant
autrefois, et qui posaient les bonnes questions, s'étonnait : "Puisqu'un
malade guéri du tétanos n'est jamais immunisé contre
une seconde atteinte, comment un vaccin pourrait-il mieux protéger
de la maladie ?".
Le tétanos reste aujourd'hui une maladie grave, mais très
rare. Pendant la période 1993-1995, sur les 81 cas déclarés,
24 sont décédés et le Bulletin Épidérniologique
Hebdomadaire {BEH) de février 1997 mentionne que pendant l'année
1995, on a enregistré la plus faible incidence avec 26 cas
de tétanos déclarés. Le taux de mortalité se
situe entre 35 et 40 %, mais il ne faut pas oublier, comme
le remarquait en mars 1974
Science et vie (n° 678), qu'environ 50 % des malades guérissent
spontanément.
L'incubation de la maladie varie entre quelques jours et plusieurs
semaines. Les signes cliniques les plus évidents sont des
contractures, notamment au niveau de la mâchoire (tris-mus),
dont la recrudescence peut conduire assez rapidement à la
mort en l'absence de soins.
Un tétanos déclaré nécessite généralement
une hospitalisation. Les traitements classiques utilisés
pendant les deux guerres étaient plutôt rudimentaires.
Depuis, d'importants progrès ont été réalisés,
notamment grâce à la pratique de la
trachéotomie qui permet une respiration artificielle, à l'utilisation
de sédatifs et d'antibiotiques et grâce enfin
au perfectionnement des méthodes de réanimation.
LE VACCIN
Le Pr. Gaston Ramon, vétérinaire à l'Institut
Pasteur, a conçu le premier vaccin en 1923, en isolant la
toxine tétanique, puis en l'inactivant par la chaleur
et le formol, obtenant ainsi une anatoxine. Ce vaccin, préconisé pendant
cinquante ans, fut reconnu peu efficace par l'Institut Pasteur
qui en mit un autre sur le marché en 1974, "supérieur
au premier", alors que celui-ci était considéré comme
parfait. Le vaccin actuel est adsorbé, c'est-à-dire
fixé, sur hydroxyde d'alumine. Il contient un dérivé mercuriel
comme conservateur.
Ce vaccin est censé mettre en route une immunité cellulaire
et humorale, mais il ne peut pas agir au niveau des neurones et des
centres nerveux, cibles privilégiées de la toxine tétanique.
L'anatoxine ne peut donc agir que sur la portion de toxine
circulant dans le sang et la lymphe. Cependant, étant donné que
personne ne sait avec exactitude combien de
temps peut durer cette immunité créée
par la stimulation vaccinale et quelle valeur protectrice
peuvent avoir
les anticorps circulants, la vaccination antitétanique
demeure un coup de poker.
Selon l'OMS, le taux d'anticorps (ou antitoxine) de 0,01
Ul/ml est considéré comme protecteur. Mais la présence
d'anticorps n'est pas une garantie de sécurité,
aussi impose-t-on des rappels tous les cinq ans aux enfants
et tous
les dix ans aux adultes pour "assurer" la restauration
de l'immunité. En vérité, chaque individu étant
unique, personne ne sait réellement ce qui se passe
au niveau immunologique avec ce vaccin, comme avec tous les
autres, à vrai
dire.
En Belgique, le Dr Kris Gaublomme avertit les médecins et
les candidats à cette vaccination : "Plusieurs auteurs
insistent sur la nécessité de disposer d'adrénaline
chaque fois que l'on administre l'anatoxine tétanique, admettant
par là que cette vaccination constitue en réalité une
intervention qui menace la vie, même chez les individus apparemment
en bonne santé. Voilà qui se passe de commentaires.
Ce n'est pas une pratique médicale sensée que
de risquer sa vie en se soumettant à une intervention probablement
inefficace afin d'éviter une maladie qui ne surviendra
vraisemblablement jamais."
Actuellement, on recense en moyenne 26 cas de tétanos par
an en France, dont la moyenne d'âge est de 79 ans ; au cours
des six dernières années, on a trouvé 2 cas
seulement chez les moins de 50 ans. On peut ainsi constater le manque
d'information objective qui entoure cette maladie et mesurer le ridicule
de la peur savamment distillée dans la population, et surtout
auprès des mères dont les enfants ne risquent
absolument rien.
Le vaccin est-il si efficace ?
L'efficacité du vaccin antitétanique est très
controversée. Déjà, il y a plus de quarante
ans, nombre de vaccinalistes pourtant convaincus ne croyaient guère
aux effets protecteurs de cette vaccination. Ainsi, en 1959,
le Dr Edsall parlait déjà de l'échec du vaccin
et, en 1972, le Dr Goulon précisait que sur 64 patients immunisés
contre le tétanos 10 avaient contracté la maladie.
De même le Dr Berger a remarqué en 1978 que des patients
correctement vaccinés avaient contracté le tétanos.
Quant au Dr Henri Sapin-Jaloustre, il signalait dans Le Concours
médical: "Chez les polyblessés aux plaies
multiples et infectieuses, les grands brûlés, il faut considérer
comme nulle la vaccination même récente."
En août 1987, au cours de la 8e conférence internationale
sur le tétanos à Leningrad, le Dr Masar démontra
que sur
28 cas de tétanos en Slovaquie, 20 malades avaient été correctement
vaccinés.
En 1991, à l'hôpital de Dar-el-Salam en Tanzanie, sur
10 cas de tétanos chez les nouveau-nés, 9 mères
avaient des taux d'anticorps 400 fois supérieur au taux protecteur,
donc, en théorie, largement suffisants pour protéger
le bébé.
À
leur tour, dans le journal médical Neurology (T42-1992),
les Dr Crone et Rider citaient le cas d'un patient âgé de
29 ans, atteint d'un tétanos sévère
alors que son taux d'anticorps était de 3 300 fois
supérieur au taux considéré comme
protecteur car il avait été immunisé en
vue de produire une
immunoglobuline antitétanique.
Dans l'armée française, la plus vaccinée des
armées alliées (plus de quatre millions de vaccinations
d'octobre 1936 à juin 1940), le taux de morbidité tétanique
par 1 000 blessés est resté le même pendant
la campagne de 1940 qu'avant ces
vaccinations massives. Dans l'armée grecque, non vaccinée,
la fréquence du tétanos au cours de la dernière
guerre a été sept fois moindre que dans l'armée
française.
Dans l'armée américaine, pendant la deuxième
guerre mondiale il y eut 10 millions de mobilisés, un demi-million
de blessés et 12 cas de tétanos, 6 chez les non vaccinés
et 6 chez
les vaccinés (cf. L'Intoxication vaccinalepar Fernand
Delarue).
D'ailleurs, l'Unicef a acheté 4,3 milliards de doses
en 15 ans sans faire baisser le moins du monde l'incidence
de la maladie.
Le tétanos n'étant pas une maladie contagieuse
susceptible
de provoquer des épidémies, il est donc plus difficile
d'établir des courbes significatives d'évolution. D'après
le Dr Robert Rendu, ex-chef adjoint de clinique à la faculté de
médecine de Lyon qui publia en 1949 deux articles dans La
Presse médicale, entre 1943 et 1947, 5 millions au
moins d'enfants ont été vaccinés, soit plus de la
moitié de la population âgée de 1 à 14
ans. Cette vaccination massive aurait dû entraîner une
diminution considérable du nombre de décès,
or les statistiques officielles montrent que le nombre de
décès
infantiles par tétanos n'a guère varié de 1943 à 1947
(un décès en moyenne par département et
par an).
De même, le service national, qui fut obligatoire pour les
hommes jusqu'en 1999, n'a pas amélioré leur protection
puisque les femmes, non-astreintes au service militaire donc au rappel
du vaccin, étaient moins touchées que les hommes
par la maladie.
Le manque d'efficacité du vaccin vient peut-être
du fait qu'il ne peut pas agir au niveau des neurones et
des centres
nerveux, cibles privilégiées de la toxine tétanique,
puisque le microbe est un anaérobie strict et que
les plaies tétanigènes sont des plaies non
oxygénées.
Dans son ouvrage Vaccination, je ne serai plus complice (2005,
Marco Pietteur Éditeur), le Dr Méric précise
: "Le
système immunitaire se trouve entièrement
dans la circulation sanguine, dans le sang. Aussi bien, les
cellules qui
forment les anticorps que les anticorps eux-mêmes appartiennent à ce
monde aérobie. Tout le langage du système immunitaire
appartient à ce monde aérobie. Le transport
des anticorps se fait entièrement et uniquement dans
la circulation sanguine et lymphatique, c'est-à-dire
en aérobiose. Les plaies
tétanigènes sont nécessairement et obligatoirement
anaérobies, donc les microbes et la toxine du tétanos
et les anticorps antitoxines ne peuvent en aucun cas se rencontrer." D'après
lui, il est absolument impossible que les anticorps vaccinaux
rencontrent
le bacille ou sa toxine, ce qui semble imparable.
Il en est de même pour le tétanos néonatal. "Les
microbes du tétanos et la toxine élaborée par
eux se trouvent dans la partie non irriguée du cordon, la
partie après la ligature, c'est-à-dire dans la partie
en anaérobiose. Les anticorps par contre
se trouvent dans la zone irriguée par la circulation sanguine
du bébé, c'est-à-dire dans la partie en aérobiose,
avant la ligature. Ces anticorps ne peuvent pas aller au-delà de
la ligature puisque, par la strangulation du cordon, la circulation
sanguine est stoppée." Le tétanos néonatal
est toujours mortel parce que la ligature arrête la circulation
sanguine, bloque le retour possible de la vascularisation, mais ne
s'oppose pas à la remontée de la toxine vers le système
nerveux.
Et le Dr Méric prévient les objections selon
lesquelles, si la toxine ne peut pas être attaquée
dans la plaie, pour rejoindre le système nerveux central
elle doit quitter la plaie et qu'à ce moment-là,
elle va être neutralisée
par les anticorps. "Hélas, trois fois hélas,
là aussi,
pas de chance pour ce vaccin ; la toxine quitte la plaie
en empruntant les voies nerveuses axonales. Elle emprunte,
là aussi, des voies inaccessibles
aux anticorps."
Son argument le plus irréfutable est qu'à un moment
donné, quel qu'il soit, dans la plaie ou hors de la plaie,
si un contact s'établissait entre la toxine et le système
immunitaire du sujet, on retrouverait obligatoirement des
anticorps antitoxines et antibacilles dans le sang des malades,
ce qui
n'arrive jamais.
Les partisans des vaccinations essayent d'expliquer cette
absence d'anticorps après la maladie en disant que la toxine est si
puissante que la mort survient avant que la réponse immunitaire
ait pu se faire, avant que les anticorps ne soient formés.
Jean Méric proteste encore : "Ceci serait défendable
si- la mort survenait à tous les coups, mais absolument pas
chez les rescapés très nombreux du tétanos.
Chez les convalescents du tétanos, nous devrions avoir
des anticorps, or il n'y en a jamais." Ainsi, le vaccin ne peut
vraiment être qu'un placebo.
En matière de prévention, après une
blessure, on administrait autrefois du sérum antitétanique,
afin de conférer une immunité passive. A présent,
on a renoncé à cette pratique en raison de son inefficacité et
de ses graves inconvénients, dont on ne parlait guère
avant son abandon. Aujourd'hui, on vaccine systématiquement
en cas d'hospitalisation pour blessure.
Les effets indésirables
L'innocuité de ce vaccin est loin d'être démontrée
et son risque est considérablement augmenté par
la présence d'hydroxyde d'aluminium, adjuvant
qui renforce la réaction immunitaire. Il faut
donc éviter de revacciner,
notamment après une blessure, un sujet vacciné depuis
moins de dix ans.
Ses effets indésirables sont nombreux et peuvent être
graves sur le court ou le long terme. La littérature
médicale
mentionne : des réactions aiguës (choc anaphylactique
pouvant entraîner la mort dans les heures qui suivent
la vaccination, urticaire généralisée,
syndrome de Lyell, déficit de coagulation, œdème,
asthme et autres allergies respiratoires ou cutanées).
Elle signale également des réactions neurologiques
(encéphalite, syndrome de Guillain-Barré,
syndrome de Landry ou paralysie des nerfs respiratoires,
névrite périphérique,
douleurs articulaires persistantes, épilepsie,
spasmes tétaniques,
vascularite cérébrale, névrite péribrachiale,
paralysie motrice des membres, paralysie du larynx),
ainsi que des complications cardiaques (infarctus du
myocarde, tachycardie),
et même des formes atténuées de tétanos
qui posent des problèmes de diagnostic.
Cette liste n'est pas exhaustive, mais elle est assez
longue pour montrer que le vaccin contre le tétanos peut être
responsable de sérieux désordres post-vaccinaux. Et pourtant personne
en France ne parle d'un seul effet indésirable
concernant ce vaccin.
En résumé, ce sont les pays où la
vaccination est le plus
pratiquée qui présentent le plus de cas de tétanos.
Ainsi, les deux pays où cette vaccination est obligatoire,
la France et le Portugal détiennent le record de cas de tétanos.
Que faire en cas de maladie ?
Il est ridicule de vacciner systématiquement tous les enfants
contre une maladie qu'ils n'attraperont sans doute jamais. De toute
manière, si, par malheur ils la rencontrent, ce sera lorsqu'ils
seront très âgés et le vaccin de l'enfance ne
sera plus efficace depuis longtemps, en admettant qu'il l'ait été un
jour. Il ne faut surtout pas céder à la
panique, soigneusement
entretenue par tous ceux qui encouragent la consommation
vaccinale.
En présence d'une plaie profonde, il faut d'abord
la nettoyer à l'eau
et au savon, la faire saigner si possible, puis appliquer un produit
antiseptique, eau oxygénée, eau de Dakin, calendula
ou hypericum en teinture mère pure. L'argile
verte est aussi très efficace pour le nettoyage des plaies.
Si la maladie se déclare, plusieurs remèdes homéopathiques
s'avèrent efficaces, cependant, le meilleur traitement non-officiel
est le chlorure de magnésium dont on connaît l'efficacité dans
les états infectieux (diphtérie, tétanos,
polio)
grâce aux travaux du Dr. Neveu, élève du Pr.
Deibet. Le Dr Neveu avait rédigé un rapport sur les
guérisons obtenues chez des personnes atteintes de diphtérie,
mais lorsque le Pr. Deibet voulut présenter ce rapport à l'académie
de Médecine, il rencontra une opposition farouche de la part
du corps médical. C'est dans une lettre adressée au
Dr Neveu en date du 16 novembre 1944 qu'il révéla
:
"
La publication de ma communication du 20 juin est définitivement
refusée. Le Conseil de l'Académie a trouvé,
après 6 mois de réflexion, l'argument suivant : en
faisant connaître un nouveau traitement de la diphtérie,
on empêcherait les vaccinations et l'intérêt général
est de généraliser ces vaccinations."
Il se dégage de ce rapport que l'Académie de Médecine
a décidé délibérément d'étouffer
un traitement qui aurait pu sauver des milliers de vies, mais qui
aurait risqué de concurrencer les vaccins. Voilà qui
donne une idée des puissants intérêts qui dictent
sa conduite à l'Académie !
Les cahiers de la Société médicale de biothérapie (n°39, septembre 1973) ont publié les résultats
des Docteurs Fumeron et Neveu, confirmés par
le Dr Chevreuil de Nantes,
et concernant des cas très graves de tétanos. Il s'agissait
de personnes considérées comme perdues et ils obtinrent
des résultats spectaculaires en injectant 5 grammes de chlorure
de magnésium dans 20 cm-* de sérum physiologique par
voie intraveineuse. Actuellement, le chlorure de magnésium à utiliser
se présente en ampoule de lOcc à 10 %. Il doit être
administré en intraveineuse avec une aiguille très
fine. L'injection doit se faire très lentement
en 20 minutes.